Aujourd’hui, l’un des principaux enjeux de l’industrie et de l’économie consiste à répondre aux besoins d’une population mondiale croissante tout en préservant l’environnement. En effet, l’utilisation depuis plusieurs décennies des ressources énergétiques fossiles a généré, outre la diminution des réserves de ces ressources, un phénomène de réchauffement climatique dû à la libération dans l’atmosphère de gaz à effet de serre. De plus en plus de secteurs industriels, dont la chimie, s’inscrivent dans une substitution du carbone fossile par le carbone renouvelable ; ainsi se développe la bioéconomie, fondée sur la chimie verte et les biotechnologies, comme levier pour réduire l’empreinte écologique des activités humaines.
L’objectif de Chimie verte et industries agroalimentaires est de présenter une utilisation raisonnée des matières premières renouvelables qui exploite la complémentarité entre filières alimentaires et non alimentaires, sans les opposer. Parmi ces matières premières figurent les ressources agricoles et forestières et les déchets issus de leurs transformations et usages.
L’ouvrage comporte un ensemble de 21 chapitres articulés autour de 6 parties, chacune correspondant à un concept identifié comme clé de voûte de l’interface chimie verte-IAA :
• De la chimie verte aux biotechnologies
• Ressources agricoles et coproduits des IAA : sources de polymères, carburants et molécules pour la chimie
• Chimie verte et matériaux polymères : vers de nouveaux emballages alimentaires
• Vers des systèmes intégrés de bioraffinerie : lien avec le territoire et les autres filières de production
• Apport des biotechnologies végétales à l’élaboration de la qualité de la biomasse
• Les scénarios pour 2050 : comment concilier les différentes filières