Mondialisation et connectivité
Éric Boulanger, Éric Mottet, Michèle Rioux
Editeur: Presses de l'Université du Québec
La mondialisation est une notion théorique et une réalité, celle de l’après-guerre froide. Elle domine à la fois une grande partie des analyses en sciences sociales et les rapports économiques et politiques qui se tissent continuellement entre ses principaux acteurs, comme les États, les firmes multinationales et les organisations internationales. Malgré cette domination, jamais la mondialisation n’a été aussi sévèrement critiquée – souvent par les pays riches, les mêmes qui, a priori, devaient en retirer le plus de bénéfices. Elle a créé de vastes inégalités et des maux qui nous imposent la réflexion sur la conceptualisation de ce phénomène qui est toujours difficile à cerner.
Le présent ouvrage rassemble les contributions de chercheurs du Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation (CEIM) portant sur la mondialisation et trois de ses enjeux?: le commerce, l’investissement et le travail. Il se présente comme un bilan des recherches des auteurs, mais aussi comme un outil visant à inciter et à faciliter l’établissement de liens de complémentarité entre les nombreuses études faites sur le sujet. La mondialisation est une réalité dont l’essence est globale. De son analyse effectuée dans cet ouvrage se dégagent de multiples liens interdisciplinaires.
Éric Boulanger est codirecteur de l’Observatoire de l’Asie de l’Est (OAE) et chargé de cours en politique asiatique et en relations internationales au Département de science politique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Il se spécialise dans l’économie politique asiatique et la politique intérieure et étrangère du Japon.
Éric Mottet est professeur de géopolitique au Département de géographie de l’UQAM, codirecteur de l’OAE et directeur adjoint du Conseil québécois d’études géopolitiques. Ses recherches portent principalement sur les concepts, les méthodes et les outils de la géopolitique ainsi que sur les dynamiques géopolitiques en Asie du Sud-Est et de l’Est.
Michèle Rioux est professeure titulaire au Département de science politique de l’UQAM et, depuis octobre 2011, directrice du Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation (CEIM). Elle s’intéresse, notamment, aux organisations internationales et à la gouvernance globale, aux firmes transnationales, à la concurrence, à la société de l’information, au régionalisme et à l’intégration économique.