La compliance est un droit de la responsabilité qui modifie en profondeur le corpus juridique : il s’applique aujourd’hui, pour le futur ; il produit des responsabilités, même pour le futur virtuel, notamment sur le changement climatique. La compliance engage la responsabilité des dirigeants et des équipes. C’est parce que les outils de prévention n’ont pas été mis en place, parce que l’on ne tient pas ses promesses que sa responsabilité personnelle est engagée.
La compliance est d’abord un outil pour aider à mieux prévenir et à mieux s’organiser : c‘est pourquoi les notions de risque, de gouvernance, de réputation, d’influence sont intégrées à l’ouvrage. Le maître mot est la prévention, laquelle s’appuie sur des outils collectifs pour éviter qu’un risque majeur mélangeant le réglementaire et la réputation ne se produise.
Depuis la loi Sarbannes-Oxley de 2002, la compliance est mise au même plan que la gouvernance et constitue un points-clef de la réputation et en conséquence d’attractivité pour les employés, les investisseurs, les clients, fournisseurs et parties prenantes.