Il s'agit du journal d'un jeune artiste en devenir, écrivain en herbe qui a " peur de mourir ", qui observe la société de son temps, dans les années 1976, et qui veut " jouir de l'instant ", malgré son mal de vivre.
À vingt ans, sorte de Byron ou Musset d'aujourd'hui, il " veut tout prendre et tout comprendre "...
Il écrit alors cette sorte de " confession d'un enfant de la fin du XXe siècle " : l'errance d'un jeune homme entre manifs et écriture, musique et beaux-arts, idéal et désillusion, amours maladroites et quotidien désabusé. On y partage son désarroi d'habiter un monde pour lequel il n'est pas fait. C'est aussi l'évocation d'une France populaire, nonchalante, celle de l'après 68.
Le récit est truffé de petits textes poétiques, parfois en écriture automatique, certains écrits plus tardivement. Un style à la fois très libre et rythmé, dans un esprit un peu surréaliste, une succession de fragments de vie cousus par une véritable musique intérieure.