Laissons place aux espèces animales et végétales sauvages car le non-humain est un acteur nécessaire contre la crise climatique
À l’heure où il nous faut affronter des transformations sociétales radicales pour faire front aux dérèglements climatiques, l’aménagement du territoire est un facteur crucial, permettant d’agir sur de nombreux leviers en même temps.
Nous devons réapprendre et comprendre comment intégrer le vivant comme un acteur du territoire et non plus seulement comme une ressource. Seule une vision ensauvagée des politiques territoriales permettra de consacrer pour les écosystèmes des espaces de résistance pour résister à la pression anthropique.
Ces lieux, intriqués dans les milieux humains (et non plus seulement sous formes de réserves), seront porteurs des récits politiques et humains de demain.
Pour ce faire, l’ensauvagement s’appuie sur une idée fondamentale : le vivant n’a pas besoin de l’humain pour s’équilibrer, mais l’humain à besoin du vivant. C’est donc un plaidoyer naturaliste, défendant la culture non interventionniste de l’observation.