Où la comtesse Molly ramène le BlueWhale à bon port. Des retrouvailles miraculeuses et torrides...
JE MURMURE :
— J’ai tant rêvé de vous.
Tes lèvres paraissent esquisser une ébauche de sourire.
— Il est revenu souvent ce rêve doux et cruel. J’étais malheureux au petit matin, quand il ne m’avait pas visité.
Votre œil me fixe et m’interroge.
— Vraiment ? lâches-tu dans un souffle où je soupçonne une once de perfide taquinerie.
Inutile de me pousser, je relate :
— Pas plus tard qu’avant l’autre nuit, vous êtes revenue arpenter ce rêve merveilleux, comment l’exprimer, je sentais votre présence physique, palpable, tangible, chaude, je distinguais vos formes, vous étiez nue, palpitante mais muette, la lumière était violente, puis vous vous mîtes à danser cette gigue aguichante qui fit votre succès au NakedGooseTavern, je tendais les mains pour saisir vos tétons espiègles, en vain, et peu à peu vos fesses connurent des proportions gigantesques, un cul faramineux, un monstre de rondeurs, celui d’une géante callipyge ; elles remplirent l’espace jusqu’à me submerger, je reconnus le grain de votre peau, mes lèvres distribuaient des salves de baisers, mes bras ne pouvaient embrasser cette masse en mouvement ondulant qui vint s’affaisser sur ma bouche, votre chatte m’incendiait, m’inondait, j’étouffais autant que je bandais à tout rompre, c’est votre bouche que j’aurais voulu pour me satisfaire, puis par extraordinaire, ce fut le reflux, mes bras furent désertés au point que ne restèrent que les impressions fugaces d’une présence disparue, mais ma bandaison réclamait une satisfaction que ma main savante et familière put accomplir grâce à l’image délicieuse de votre corps qui demeura en moi durant cet acte.
— Touchez, touchez, là, ce n’est plus un rêve, joyeux menteur !
Dans ce dernier épisode du feuilleton, nous assistons aux retrouvailles de nos deux amants magnifiques. Un happy end bien venu après des péripéties qui s’enchainent jusqu’à la fusion finale. Mais BigHorn commence à vouloir respirer l’air du large...