Début XXe siècle, Adrienne raconte son enfance dans la Haute-Lande, entre vignes et foret. Tout y passe : la recette de la daube d’été, les souvenirs d’école, les trucs du maquignon, du braconnier ou du rebouteux... la prévision du temps, la hantise du feu, le chant des oiseaux, les charbonniers... et tant d’autres choses encore.
Ce qu’elle raconte n’a rien de commun avec le bon sens rassis ou la mélancolie geignarde. Ce n’est pas de la sagesse rustique découpée en larges tranches comme du pain de campagne pour citadins nostalgiques... c’est la vie même qui s’exprime. C’est la finesse d’observation et la malice. C’est la poésie quotidienne et le savoir instinctif qui coulent comme une eau fraîche. Les mémés ne sont peut être pas de votre village ; ne vous laissez pas déconcentrer pour autant par quelques expressions bizarres. Si le vocabulaire est local, riche et authentique, le sens demeure universel.