Quand Poutine se prend pour Staline
Pierre Rigoulot
Editeur: Buchet-Chastel
Un spectre hante la Russie poutinienne : celui de Joseph Staline.
Lorsqu’il a agressé l’Ukraine, Vladimir Poutine a évoqué la « Grande Guerre patriotique » ainsi que l’on désigne à Moscou l’affrontement militaire avec l’Allemagne entre 1941 et 1945, se posant en défenseur de la patrie assiégée par un ennemi aussi vague qu’insaisissable qui mêle l’« Occident décadent » au nazisme.
Au-delà de l’imposture du parallèle historique entre l’attaque de l’URSS par la Wehrmacht et l’invasion du territoire ukrainien par l’armée russe, en se prévalant de l’exemple de son sinistre prédécesseur, Vladimir Poutine dévoile son vrai visage : celui d’un dirigeant incompétent, sanguinaire et ivre de pouvoir.
Homme de mensonges, convaincu par sa propre propagande aussi absurde qu’inconstante, Vladimir Poutine par ses actes et dans ses discours manipule les mémoires et insulte les héros morts au combat contre les – vrais – nazis tout en laissant commettre crime de guerre sur crime de guerre.
Il était temps de rétablir la vérité à l’aide des faits historiques qui, eux, ne mentent pas.