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grande couv
Zunkunft Kommt ! (Livre univers Berlin XVIII)
Fabrice COLIN
Editeur: 500 Nuances de Geek
11,99 €

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Ce livre univers pour le Jeu de rôle Berlin XVIII vous propulse à la fin du XXI e siècle, dans la peau des Falkampfts, ces flics de la capitale boursouflée d'Europa. À travers leurs enquêtes, de rapports en publicités, de tracts en interrogatoires, vous serez immergé au ras du trottoir dans ce futur gris foncé, pas si lointain qui pourrait être le nôtre...

Au siècle dernier, nos ancêtres, ni meilleurs ni plus vicieux que nous-mêmes, crurent qu’une peur suffisamment intense parviendrait à intimider la violence. Durant quelques décennies, ils en eurent l’illusion. Mais à l’ombre de cette peur, à peine dissimulée, la violence prospérait. Il fallait être dur d’oreille pour ne pas l’entendre glapir. En 2030, la violence et la peur se retrouvèrent, se reconnurent et se rappelèrent le pacte qui les liait depuis si longtemps. Il suffit d’un doigt tremblant, d’une mâchoire crispée, de deux clés, d’un code alphanumérique et d’un bouton écarlate. Mach 15. La vitesse des missiles. 37 minutes. Le temps entre la mise à feu et l’impact. 130 millions. Le nombre de morts évalué à l’aube du second jour. Vous croyez que les présidents américain et chinois ont alors soupiré, la tête entre les mains : « Qu’avons-nous fait ? » Moi, je pense qu’ils se sont contentés de boire un verre d’alcool fort dans la pénombre de leur QG impénétrable avant d’aller pisser un coup Avec l'effondrement économique et une Russie affamée, nous assistâmes en Europe à des spectacles qui semblaient surgis tout droit du passé : les assauts mécanisés, les champs de bataille boueux, les gaz, les cohortes de réfugiés affamés et transis : nous vécûmes l’histoire à rebours. La technologie régressait aussi vite que les hommes. Il fallut une génération pour qu’enfin, on commençât à deviner une lumière au milieu de toutes ces ténèbres. Un espoir de paix et d’ordre retrouvés : La Fédération Europa. C’est tout ce que l’on pouvait s’offrir. Bien sûr, ce n’est pas la panacée, les bâtards y ont toujours leur place au soleil et ils ne sont pas prêts à la céder, mais cela vaut mieux qu’un camp militaire à perte de vue ou un charnier haut comme une montagne, vous ne croyez pas ?