André Valensi s’est toujours situé volontairement en retrait du monde. Mais il était aussi enseignant, communiquant généreux en analyses réflexives sur l’art et le monde. Artiste, étudiante puis enseignante à mon tour, c’est dans le cadre des écoles d’art que j’ai rencontré André Valensi en 1981. Je n’ai dès lors cessé d’être à l’écoute, de suivre et de documenter les travaux ­d’André Valensi. Vingt ans après sa disparition, ce témoignage tente de combler les vides d’information sur chaque période de son travail et d’aider à tenir la trame vive de cet engagement très personnel dans la création du dernier tiers du XXe siècle. Sylvie Mir