Auvers est décidément fort beau... : Vincent van Gogh
Patrice Molinard
Editeur: FeniXX réédition numérique (Éditions du Valhermeil)
« Le personnage du paysan et de l'ouvrier, on a commencé à le peindre comme un « genre » ; mais, aujourd'hui, avec Millet comme maître éternel, il est au cœur même de l'art moderne et il le restera… Plus il y aura des gens qui peindront des ouvriers et des paysans, plus je serai content. Et moi-même je ne sais rien qui me donne autant de plaisir. » Vincent van Gogh, lettre à Théo, Nuenen, juillet 1885.
« Auvers est décidément fort beau » est un dialogue entre un photographe d'aujourd'hui et ce Vincent van Gogh qui parsemait ses lettres de formules sensibles, précises, dignes d'un très grand écrivain.
Auvers est un simple village : « Ici on est assez loin de Paris pour que ce soit la vraie campagne ». Les mots et les images se répondent, et Auvers-sur-Oise redevient ce qu'il a dû être pour Vincent van Gogh, à la fois village réel, symbole et appel.
Pour celui qui, comme Vincent, met son âme dans son regard, la beauté sans fards de la plaine, des rues et des gens d'Auvers se retrouve partout dans le monde.