Le point de départ de la réflexion d’Hartmut Rosa est que les horizons de temps sont constitutifs de l’orientation de chacun. En même temps, ils échappent à la maîtrise individuelle, ils se manifestent comme une donnée naturelle. L’accélération, c’est une croissance quantitative par unité de temps et notre modernité tardive est marquée par une accélération galopante. La maîtrise des horizons de temps est un point critique au-delà duquel il est impossible de maintenir l’ambition de préserver la synchronisation et l’intégration sociale : l’accélération nous échappe et semble comme échapper au monde.