La haine somnole et je me faufile sous son nez, pas de mouvement brusque, j’emporte dans ma main mon cœur malade pour le mettre à l’abri. D’un coup elle s’éveillera et viendra le chercher, puisqu’elle en revendique la propriété, et moi toute petite, dans ma toute petite main, je participerai une fois de plus à son écartèlement, à sa destruction.