Ce livre se penche sur les discours et les pratiques des hommes à l’égard des animaux en milieu urbain dans les Pays-Bas méridionaux et la principauté de Liège aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le monde animal, qui cohabite avec celui des humains dans une grande proximité au sein du milieu urbain de l’Ancien Régime — par le biais notamment des transports, du divertissement ou encore de la compagnie —, fournit de précieux renseignements sur l’être humain, ses sensibilités et son rapport à la nature en même temps qu’il constitue un excellent indicateur pour éclairer la gestion publique de l’espace urbain.
William Riguelle est docteur en histoire. Ces travaux se focalisent sur l’histoire urbaine et environnementale, avec un intérêt particulier concernant les questions liées à l’hygiène
publique, la police et les relations homme-animal aux Temps Modernes. L’homme et la ville par le prisme de la bête a reçu le prix Robert Beaujean 2020 ainsi que le prix Claude Backvis.