En écrivant cet hommage, je me suis tenu à une règle simple : utiliser les mots les plus justes pour transcrire fidèlement ce que j’ai vécu et ressenti.
L’amour entre un père et son fils n’est pas quantifiable. Il est le résultat d’un échange permanent entre les deux. Il croit au fil du temps. La disparition brutale d’un enfant crée un chaos inéluctable.
« Avec le temps, cela ira mieux » est la phrase que nous entendons tous. Mais le temps ne soigne rien. Il permet d’atténuer la tragédie. Écrire m’a permis de comprendre que ce chaos est probablement le reflet d’une peur : perdre cet amour devenu « unilatéral ». La réalité est tout autre : cet amour est bien présent, continue de progresser et reste infini.