Blessures de l’enfance, idéaux et désillusions de la quarantaine, pouvoir de la musique, Comme dit la chanson raconte le parcours d’une femme qui ne se sentait pas l’âme d’une guerrière et que la vie met au défi. Il y a des moments de rage (ah! les belles chemises du mari en lambeaux sur le parquet du salon...), de doute et de découragement, mais l’amour est là, qui insuffle la force nécessaire pour se relever et aller de l’avant. Attention, pas de Prince charmant, mais bien plus : l’amour de ses jumelles, espiègles et épuisantes, de sa grand-mère clamartoise, dite Mamili, qui a toujours été là, comme une mère, mieux qu’une mère, l’amitié inconditionnelle de Tatyana, une coach sportive au moral d’acier, et la complicité avec une professeure de chant qui lui transmet son expérience, ses techniques vocales et ses petits secrets pour (se) faire confiance. Et bien sûr, il y a le bel Erwan qui joue divinement du piano et avec les nerfs d’Anna.