Dérives dans l'enseignement de la littérature !
Jean-Noël Pontbriand
Editeur: Nota Bene
Le langage est le miroir de l’homme. Cette affirmation est acceptée par la plupart, sans contestation. Pourtant, elle prête à interprétation selon la définition donnée au mot « langage ». Réduit-on le mot « langage » à un système de communication ? Si oui, le langage n’est pas le miroir de l’homme, mais celui des animaux en général qui, tous, ont développé des modes de communication leur permettant d’entrer en relation tant avec leurs congénères qu’avec leur environnement. Pour que le langage soit l’expression de l’homme en tant qu’homme, il doit devenir un lieu de manifestation et donc, de création. Cette appropriation du langage comme lieu épiphanique exige, elle également, apprentissage et enseignement. Or, l’école actuelle, à com-mencer par l’université, refuse d’accorder de la place à un tel apprentissage. Pourquoi ? Y aurait-il moyen de redresser la situation ? C’est à ces questions que répond le présent essai.