En cette aube du troisième millénaire, la crise de l’Occident et du monde n’est pas passagère. Selon l’auteur de ce livre passionnant, il faut un programme axé sur les principes de la beauté pour l’affronter et gagner sur l’avenir. Libérons donc la beauté. Devenons ce que nous sommes. Il ne suffit plus de déplorer, dénoncer et rappeler la justice. Il faut agir, oser, entendre les voix de la planète et de l’univers, en retrouvant le sens de la quête. La route de la beauté sera notre nouveau point de départ : «?Le beau est la splendeur du vrai?» (Platon). Face aux prophéties catastrophiques, la beauté sera capable d’inventer la voie au salut, de tout transformer en énergie positive et d’installer l’être dans l’imprévisible de l’optimisme, pour la science, l’économie, l’espace, le travail, la perspective d’une modernité autre, l’art de vivre. Soyons alors sensibles aux utopies. Cherchons un nouvel humanisme. Stendhal nous indique la route à suivre : «??La beauté est la promesse du bonheur.?»