Treize Ozu 1949-1962 revient sur la dernière période de l’œuvre prolifique (54 longs métrages) de Yasujiro Ozu (1903-1963). Il apporte de nouveaux éclairages sur ses 13 derniers films, traités en autant de textes courts et vivants. Rappelant le long processus qui a inscrit l’auteur de Voyage à Tokyo (1953) parmi les plus grands cinéastes du monde, le livre met en évidence la cohérence de ces 13 films, entre eux et au sein de la totalité des réalisations d’Ozu, mais aussi la singularité trop souvent sous-estimée de chacun d’eux.
Éclairant des aspects méconnus du cinéma d’Ozu – son rapport à la violence, à l’humour, à la politique, à la jeunesse – Jean-Michel Frodon offre ici une approche passionnante qui confirme la puissance d’une œuvre à revisiter constamment, autant pour le plaisir et l’admiration qu’inspire chaque film que pour le caractère stimulant de cette œuvre considérée comme un tout.
Treize Ozu 1949-1962 paraît alors que redevient enfin visible l’un des joyaux de cette période, le film de 1950 Les Sœurs Munakata, que des problèmes de droits avaient, durant des décennies, tenu à l’écart des écrans.
Jean-Michel Frodon, critique, enseignant, écrivain, a dirigé la rubrique « cinéma » du Monde et a été le directeur de la rédaction des Cahiers du cinéma, de 2003 à 2009. Il publie actuellement sur Slate.fr et AOC, il est professeur associé à Sciences Po et est l’auteur de plus de vingt livres consacrés au cinéma.
Les 13 films traités dans le livre :
Printemps tardif (1949)
Les Sœurs Munakata (1950)
Été précoce (1951)
Le Goût du riz au thé vert (1952)
Voyage à Tokyo (1953)
Printemps précoce (1956)
Crépuscule à Tokyo (1957)
Fleurs d’équinoxe (1958)
Bonjour (1959)
Herbes flottantes (1959)
Fin d’automne (1960)
Dernier Caprice (1961)
Le Goût du saké (1962)