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grande couv
Les derniers jours de Pompéi
Collection
Editeur: Editions Homme et Litterature
4,49 €

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Ce livre rassemble des récits historiques sur Pompéi, cette ville étrange qui renaît au jour après avoir été ensevelie dix-huit siècles sous la terre et les cendres dont la couvrit le Vésuve dans sa terrible éruption de l’année 79.

Après la découverte par hasard des restes d’Herculanum cachés sous la lave, Charles III, qui était alors roi de Naples, avant d’aller occuper le trône d’Espagne, fit commencer les fouilles en 1748. Mais, bien qu’elles eussent été couronnées d’un plein succès, ces fouilles furent bientôt abandonnées. Elles étaient trop difficiles et trop coûteuses, car Herculanum gît sous un bloc durci de lave de soixante pieds d’épaisseur. L’ancienne Pompéi, au contraire, n’est recouverte que par une couche de cendres et de terre qui n’a pas plus de quinze à vingt pieds, et qui n’offre à la pioche aucune résistance. Ce fut donc sur Pompéi que se tournèrent tous les efforts...

On arrive à Pompéi par une plaine fertile, bien cultivée, qui n’indique aucun désastre, aucune catastrophe ; car, sur toute la couche qui recouvre et enferme les débris de cette ville, s’étendent de beaux champs de blé et de maïs traversés par des allées d’oliviers où pendent, d’un arbre à l’autre, des festons de pampres et de raisins. Le premier édifice, si l’on peut employer ce mot, que rencontre le voyageur en arrivant à Pompéi, c’est l’amphithéâtre, ou local destiné aux spectacles en plein air, les combats de gladiateurs, les chasses, les naumachies, etc. Cet amphithéâtre n’est ni vaste ni riche. Pouvant tout au plus contenir douze à quinze mille personnes, il est simplement creusé dans la terre, et ses gradins de pierre sont appuyés sur un talus de gazon. Quand on a vu le Colysée de Rome, ce gigantesque monument où cent mille spectateurs, introduits par d’innombrables vomitoires, pouvaient s’asseoir autour de l’arène sur des gradins adossés à quatre étages de portiques, on comprend, à l’aspect de son humble amphithéâtre, que Pompéi n’était qu’une petite ville, une vraie bourgade, où nous logerions à peine une sous-préfecture...