Tomber l’un sur l’autre une fois, c’est un hasard. Deux fois, c’est le destin.
Mary économise depuis des semaines pour offrir à Serena, la vieille dame dont elle s'occupe, le cadeau de Noël qu'elle a repéré. Mais lorsqu’elle s’apprête enfin à l’acheter, un étranger le tient déjà entre ses mains. Il ne veut rien entendre de la plaidoirie de la jeune femme et fait l'acquisition du beau coffret à bijoux devant ses yeux. Harrison, le voleur de cadeaux de Noël, est le petit-fils de Serena. Et ce n’est pas n’importe qui… Mary n’a eu de cesse d’entendre parler de ce millionnaire. Malheureusement, il s'avère difficile de lui en vouloir, car Harrison est aussi insupportable qu’irrésistible !
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Quand soudain, je sens un poids sur mes épaules. Une veste. Une veste de smoking de laquelle émane un parfum viril et boisé. – Vous allez prendre froid par ce temps… Harrison. Je me rends sur le balcon et le retrouve. Il sort de la semi-pénombre où il s’était réfugié. Ayant quitté son blazer, il me sourit dans sa simple chemise blanche. C’est la première fois qu’il me regarde avec ces yeux-là, doux et tendres. Et carrément… craquants. Je frissonne. Pas seulement à cause de la bise insidieuse qui souffle sur la forêt. L’espace d’un instant, on n’entend plus que le bruissement des conifères qui se penchent et des branches qui dansent. – Vous essayez de vous faire pardonner?? dis-je. – Peut-être. – Ah?! fais-je en pointant sur lui un index triomphant. Vous avouez votre crime?? – Je n’ai pas volé ce coffret… mais je regrette de vous avoir fait enrager face à ma grand-mère. Il semblerait que vous réveilliez en moi… les pires instincts. Rouge pivoine. C’est la nouvelle couleur de mon visage, coordonnée aux boules du sapin. Néanmoins, hors de question de battre en retraite dans cet étonnant bras de fer qui s’est engagé entre mon voleur et moi depuis notre rencontre explosive. – Je ne vous imaginais pas si direct pour un homme timide.
Mon voleur de cadeaux de Rose Becker, histoire intégrale Ce livre a précédemment été publié sous les titres Noël, mon milliardaire et moi et Joyeux Noël, connard?!