L’ouvrage présente des pratiques qui bousculent l’organisation du travail scolaire afin d’adopter une vision inclusive. Ayant adopté une posture d’observation quant à la manière de « repenser et renforcer » l’école, le contexte pandémique nous oblige à l’observer autrement. Alors que l’éducation se veut une expérience d’émancipation, l’organisation du travail ayant brusquement bifurqué depuis l’hiver 2020 laisse croire que les cent dernières années de recherche en éducation se sont évanouies. Pourtant, cet ouvrage offre une réflexion quant à la façon dont les formes du travail scolaire ont une importance définitive sur la réussite éducative et scolaire. Des chercheur.e.s du monde francophone (Belgique, France, Québec, Suisse) interrogent la forme scolaire traditionnelle — aux plans épistémique, relationnel, organisationnel, institutionnel —, et ce, selon : l’organisation du travail en classe et de l’établissement ; l’organisation du travail en formation des enseignants ; les tiers lieux éducatifs ; les acteurs et pilotage. Une question demeure : quelle place occuperont les innovations des formes scolaires observées à la réalité qui nous incombe afin de comprendre et de vivre l’école autrement ?