L’usage historique et social du vêtement à travers couvre-chefs, gilets brodés et autres costumes et parures est inséparable des exigences de la mode ainsi que des rhétoriques et sémiologies de la construction vestimentaire dont La Bruyère fut, entre autres, un brillant lecteur. Parce que le texte est étymologiquement un tissu, représenter un vêtement est aussi toujours une manière de parler du texte littéraire lui-même. Cet ouvrage, qui s’intéresse aux représentations sociales et esthétiques du vêtement à l’âge classique en France, étudie le textile et la poétique du vêtement chez Mme d’Aulnoy, Rétif, Berquin ou Marivaux, mais aussi dans les ballets et au théâtre, par le biais notamment des plumes et des rubans de Molière et des costumes des Noirs d’Olympe de Gouges.