Voici un nouveau visage de Mallarmé : tourné vers le monde matériel autant que vers le monde social, fasciné par les grands cycles de la nature autant que par les rituels de la vie littéraire, attentif aux sollicitations du corporel et du sensible autant qu’aux lieux où souffle l’esprit. « Ah ! mon ami, que ce ciel terrestre est divin ! », s’exclamait-il en 1866. Quelques-uns des meilleurs spécialistes du poète se sont employés à scruter ces miroitements du réel dans le miroitement des mots : des proses théoriques aux Poésies et de la correspondance aux articles de critique musicale ou théâtrale.