Jean Collet aime citer François Truffaut : « Dans la vie, il y a les compliqueurs et les simplifieurs ». Répondant aux questions d’un ami spectateur, Jean Collet simplifie ici pour nous le cinéma. Où trouve-t-on l’art dans le 7e Art ? Comment échapper à la prouesse trompeuse, à la manipulation qui fascine ? Comment, devant un grand film, passer de l’éblouissement à la conviction ? Paradoxalement, le film vit de sa relation avec le spectateur, alors que l’œuvre échappe à son réalisateur. L’œuvre d’art est révélation. C’est pourquoi le cinéma demande, en même temps qu’il engendre, une conversion du regard. Cette conversion du regard, ce livre a l’ambition d’y conduire le lecteur. Le jeune 7e art nous a beaucoup donné. Ce sont les spectateurs avertis et exigeants qui lui offrent un avenir.