Ce livre part d’un constat – la tutelle du réductionnisme issu du cognitivisme (années 1960-1970) – et du désir d’affirmer une complexité scientifique, philosophique et artistique, via la théorie des systèmes dynamiques. Deux parties d’abord : l’une philosophique (unité de la conscience et problème des attentats à l’aune leibnizienne), l’autre artistique (installations sonores et visuelles, mouvements horizontaux, question du « Je » et de l’altérité, images composites – vidéo et cinéma expérimental –, espaces topologiques cinématographiques et musique dans ses rapports avec le cerveau). Après un historique des systèmes dynamiques, la partie scientifique traite, elle, de neurosciences non-linéaires, de biodynamique, de mesure de la complexité et de l’(anti-)entropie dans l’ontogenèse. En une vue transversale, ce livre opte pour une « métadisplinarité » et défend un cognitivisme non-linéaire.