« Elle m'avait enjoint de ne pas l'abandonner tout en me remerciant de mon assiduité à la soigner et à l'accompagner depuis tant d'années. Elle souffrait d'une grande solitude et les conditions matérielles au domicile se révélaient plus que précaires. Recroquevillée dans son lit, le cheveu rare, le visage émacié, le teint livide, elle triturait ses draps qui masquaient à grand-peine son corps décharné. Elle ne souhaitait pas, cependant, finir ses jours à l'hôpital. Lorsqu'elle me vit, ses yeux s'illuminèrent. Je lui adressai en retour un regard d'humanité. Puis, nous débutâmes une conversation des regards. "Elle [me] tendit une main tremblante et [me] fit asseoir à ses côtés. Elle parlait difficilement, on avait peine à la comprendre, mais ce qu'elle disait...” »