Le monde est un miroir qui renvoie à chaque être humain le reflet de son propre visage. 
La Foire aux vanités, Roman sans héros, (en anglais : Vanity Fair. A Novel without a Hero) le chef d’œuvre de William Makepeace Thackeray publié en (1847-1848), l’un des plus grands classiques du roman anglais est aussi le grand roman de l'arrivisme. Tableau fourmillant et drolatique de la société britannique, sur fond de guerres napoléoniennes, le roman met en scène les destins parallèles de deux jeunes amies de pensionnat, Becky Sharp et Amelia Sedley de condition et de caractère opposés l’une de l’autre, évoluant au cœur de la haute société victorienne.
Amélia Sedley et Rebecca Sharp (dite Becky), deux amies de tempérament et de condition opposés l’une de l’autre, suivent à l’époque Victorienne l’enseignement d’un pensionnat anglais pour jeunes filles. Si Amélia, issue d’une famille bourgeoise fortunée, est timide, douce, honnête et innocente ; Rébecca, orpheline très jeune (son père était un artiste anglais maudit et sa mère une danseuse de cabaret) qui pétille d’intelligence et de charme, est prête à tout pour dissimuler ses origines modestes suspectes aux yeux de la bonne société londonienne et en gravir les échelons. Lorsque Becky quitte la pension de miss Pinkerton à Chiswick, elle qui, rapidement, aspire à une vie plus ‘glamour’ que celle à laquelle sa naissance la destine, est bien résolue à conquérir la société anglaise à n'importe quel prix !