La Foire aux vanités T. II (1847-1848) de William Makepeace Thackeray, Traduction : Georges Guiffrey
 Laisser, laisser parler ! Qu’importe ! Tous les biens qu’on achète à la foire aux vanités finissent en fumée et en cendres.


Poursuivant son irrésistible ascension, l’ambitieuse Rebecca Sharp, d’une intelligence rare mais dénuée de scrupules, use de tous ses talents pour remédier à sa pauvreté et s’élever dans la société. Son amie de pensionnat, elle, la douce et sincère Amelia Sedley, endure avec une angélique patience les effets de la ruine de son père tout en continuant à chérir le souvenir de son défunt mari, le volage George Osborne, tué à Waterloo. Mais, au moment où elle sombrera dans la misère la plus noire, le destin pourrait lui réserver une surprise qui par ricochet profitera également à Becky.



Le monde est un miroir qui renvoie à chaque être humain le reflet de son propre visage.



Parue en 1848, La Foire aux vanités, prodigieuse satire qui révèle la bêtise et la mesquinerie dissimulées derrière les comportements de la haute société, est la fresque de l’arrivisme. Si ce tableau fourmillant et drolatique sur fond de guerres napoléoniennes est le chef-d’œuvre de William M. Thackeray, c’est aussi l’archétype du roman anglais du xixe siècle et l’un des plus grands classiques de la littérature anglaise.