L'auteur replace Thomas More (1478-1535) dans l'histoire et constate qu'il a joué une part active pendant la Renaissance. More attira l'attention d'Henri VIII qui voulut l'avoir à son service. Il ne cesse d'être promu à des postes de responsabilités de plus en plus grandes, sans n'en briguer aucune. L'excellence de son travail suffisait à lui valoir de nouvelles promotions. En pratique, More était devenu indispensable au roi qui décida de s'ouvrir à lui de ses problèmes de mariage. Il le nomma à la grande chancellerie où More demeura d'une constance admirable comme dans les postes précédents. Ne pouvant aller contre ses valeurs, More remit sa démission. Commencent alors des manières indignes pour le faire changer d'idée, mais sans succès. On l'emprisonna sans raison pour enfin le traîner en justice et le condamner, sur un faux témoignage, à un supplice barbare. Pendant toute sa carrière gouvernementale et jusqu'à la fin de sa vie, More se montra constant et fidèle. Il demeure un modèle extraordinaire pour les gens travaillant pour les gouvernements, car il était d'une droiture exemplaire. Il peut encore inspirer bien des gens à servir dans le respect d'eux-mêmes.