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grande couv
Le mot imprimé : du papier à l'éther
Carolina Diglio
Editeur: Hermann
26,99 €

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«C'est un métier que de faire un livre, comme de faire un pendule»(La Bruyère). Aucune autre comparaison ne pourra souligner de façon plus complète la valeur intrinsèque du livre qui, comme le pendule, constitue un corps oscillant autour d'un point fixe. Cet assemblage de feuilles portant des signes imprimés (Petit Robert) est donc aussi bien un objet matériel qu'un ouvrage immatériel dont la valeur consiste dans cette oscillation autour d'un point fixe : la connaissance. «Implacables envahisseurs», les livres se rendent, comme l'affirme B. Pivot, "maîtres des lieux". Es ont tôt fait de déborder des bibliothèques où ils sont assignés à la résidence» ; et, en tant que maîtres oscillants des lieux, «aucune pièce n'est interdite aux livres» qui sont en tous lieux, en constituant la mémoire même de l'individu (Le Métier de lire). Des questions fondamentales se posent dans cette trilogie de volumes qui s'ouvre avec un titre emblématique : Le mot imprimé : du papier à l'éther, poursuivant avec L'art de l'orfèvrerie : parcours linguistiques et culturels et Les tissus au fil des mots. Le mot enfermé dans un objet livre ou livre-objet, dans un journal ou un dictionnaire, catapulté dans l'éther sous sa forme électronique de blog, e-book, social network, ou muré dans les colonnes virtuelles d'un journal électronique : mot dont le signifié est véhiculé avec des procédés traductifs.