Cet ouvrage aborde la question complexe des motivations de la prénomination à l’époque de la Renaissance. De nombreuses études ont été publiées depuis une quarantaine d’années sur l’anthroponymie française. Les chercheurs se sont appliqués à collecter des données et à établir des statistiques. Mais il ne s’agit plus ici de comptabiliser mais d’expliquer. Pour ce faire, ce livre multiplie les comparaisons. Il étudie les évolutions sur une période longue et compare les choix de prénomination dans différentes régions pour établir une synthèse générale. Il remet en cause les conceptions courantes sur la prénomination et offrent de nouvelles hypothèses explicatives. Il réfute l’idée selon laquelle le nom de baptême était principalement la marque d’une dévotion religieuse et met en avant les ressorts fondamentaux de la prénomination : assurer à l’enfant les meilleures chances de survie, de bonheur et de prospérité et l’intégrer dans un réseau de relations sociales.