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grande couv
La encomienda
Margarita García Robayo
Editeur: Cherche Midi
4,99 €

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Un texte tendre et mordant par l'une des voix essentielles de la narration latino-américaine actuelle.
À 5 000 kilomètres de son pays natal, la Colombie, une jeune femme qui travaille dans une agence de publicité de Buenos Aires tente d'obtenir une bourse d'écriture aux Pays-Bas. Elle échange régulièrement avec sa sœur qui lui envoie des encomiendas, des colis contenant de la nourriture, des dessins de ses neveux, et parfois une surprise, comme une vieille photo. Souvent, la nourriture arrive avariée et les dessins tachés.
Peu à peu, des événements et des personnages viennent révéler les fissures qui creusent le quotidien de la jeune femme : l'arrivée d'un colis énorme et difficile à ouvrir, un chat qui erre dans son immeuble, les voisins absents et ceux qui frappent à sa porte, les allées et venues de son petit ami, la réapparition de sa mère, une vagabonde... Soudain, tout vacille : " Avec quelle rapidité se brise la coquille d'une routine. N'importe quelle routine, aussi solide soit-elle, peut être balayée par l'imprévu. "

Margarita García Robayo entraîne le lecteur au cœur d'un labyrinthe d'incertitudes, de souvenirs et de peurs, dans un roman troublant qui évoque la solitude, la maternité et les liens familiaux.
Un livre d'une intensité contenue, illuminé par des images fugaces, qui confirme l'auteure comme l'une des voix essentielles de la narration latino-américaine actuelle.


" García Robayo s'en prend brillamment aux mythes fondateurs de l'individu, qui portent les noms de père, mère, couple, foyer ou sexe " – El País

" Elle narre l'exceptionnel à partir du minuscule avec un ton unique, comme si, pour regarder ces catastrophes en face, il fallait se servir d'un appareil basse définition " – Revista Ñ

" Elle éblouit par sa prose minutieuse, une écriture précise et consciencieuse " – El Mundo

" Dans ses histoires, les petites passions éclatent entre les lettres, les mots et les verbes, et restent là, planantes, comme si elles étaient réelles, comme si l'ordinaire et le quotidien se hissaient au rang de l'art " – El Mercurio

" Je crois que c'est la personne qui écrit le mieux sur l'intimité " – Mariana Enríquez