Balzac, Nabokov et Troyat ont en commun d'avoir traité avec réalisme des thèmes sociaux, comme la pédophilie, qui n’ont rien perdu de leur actualité. On perçoit pourtant dans leurs œuvres une aspiration à la transcendance, notamment révélée par une symbolique des fleurs et des couleurs, qui n’est pas étrangère au sacré. La Cousine Bette, Lolita et La Grive partagent de nombreuses caractéristiques. Leur lecture successive permet de questionner la contradiction sans âge qui inspire les formes connues du sacré et celles de l’art. C'est cette contradiction et son rôle dans la recherche d'une vérité absolue que le présent ouvrage essaie d'explorer.