Le mouvement lacanien est aujourd’hui divisé entre doxa et théorie : entre ceux qui privilégient le choix institutionnel et sous-estiment le travail sur la topologie subjective, et ceux qui mettent l’accent sur l’importance fondamentale de l’enseignement lié à un formalisme subjectif. Contre la doxa, contre ceux qui transforment la psychanalyse lacanienne en une sorte d’idéologie sociale, Jean-Gérard Bursztein propose un essai sous forme de lexique : un pas pour-tous, qui, en précisant la terminologie, met en valeur les apports conceptuels majeurs qui fondent une théorie de l’inconscient dans la topologie de l’espace subjectif.