Il y a des lieux où, sans les avoir jamais visités, on se
sent immédiatement chez soi. C’est ce qu’a ressenti Dolorès Aloia, à l’été 2015, en entrant pour la première fois dans le jardin de Boboli :
cet endroit était le sien. Cette évidence l’a saisie, d’autant plus puissante qu’il s’agit d’un lieu fort fréquenté – chaque année, près d’un million de personnes viennent s’y perdre.
Que faire alors de cet enivrement, dans l’odeur parfois suffocante des roses ? Dolorès Aloia est journaliste et photographe, ce sera un livre.
Ni monographie, ni flânerie botanique, ni incursion historique mais tout cela à la fois, cet objet singulier chante les rapports intimes de la pierre, des fleurs et de
l’eau... et la sagesse des hommes qui ont su les écouter. Il ravira les amateurs de jardins, et l’expression n’est pas innocente : il y a du La Fontaine chez Dolorès Aloia.
Dolorès Aloia, d’origine italienne, est journaliste et photographe. Elle vit et travaille à Paris.