Ce texte part d’une taxonomie des pratiques de responsabilité sociale des entreprises (RSE) des grandes entreprises aujourd’hui, allant de mesures cosmétiques à des stratégies ambitieuses. Les types proposés permettent de repérer l’impact de ces mesures sur les communautés et territoires concernés. Leur foisonnement implique de forger des points de repère rigoureux en revenant sur les fondamentaux de la RSE. Notamment en la situant par rapport à ses extrêmes, l’entreprise « friedmanienne » d’un côté, l’entreprise sociale de l’autre. Ce travail permet de mieux fonder les décisions d’intégration, d’externalisation ou d’hybridation de la RSE des grandes entreprises.