À travers une vingtaine de contributions de chercheurs et d'artistes, L’Art tout contre la machine invite à réfléchir à la médiation de la technique dans notre rapport au monde telles que les pratiques artistiques contemporaines en esquissent le sens. Il se divise en trois parties, qui tissent de nombreux liens entre elles : « Technique et nature » ; « Interfaces relationnelles et dispositifs génératifs » et « Outils conviviaux et machines domestiques ». Les objectifs sont multiples : interroger des œuvres et des procédures artistiques pour leur capacité à mettre en évidence les incidences des dispositifs machiniques sur nos environnements d’existence ; faire apparaître les filiations de dispositifs de création a priori hétérogènes en interrogeant les circulations entre différents régimes de technicité ; mettre en relief enfin la portée politique et artistique d’une compréhension conviviale des outils de création et la spécificité du rapport à la technique qui la sous-tend.