L'ère du temps libéré est un plaidoyer pour la reconnaissance du temps comme un capital crucial, au même titre que les capitaux économiques et culturels. Défendre un temps non accaparable par la sphère marchande et par les écrans constitue une proposition politique recouvrant une véritable révolution écologique et culturelle. Il s'agit, bien au-delà de la semaine de 4 jours, de résister et de créer des bulles pour permettre par exemple le droit effectif à la déconnexion, au sport et aux vacances pour tous·tes, et de donner au bénévolat associatif et au soutien aux aidants un vrai statut et une vraie reconnaissance.Devant la demande populaire d'une redistribution du temps entre travail, loisirs et engagement, les auteurs ont imaginé une série de propositions concrètes et opérationnelles. Diplômé de Sciences Po Paris, Paul Montjotin y est maître de conférences en questions sociales. Également diplômé de cette école, Charles Adrianssens est chef de cabinet du maire de la Courneuve (Seine-Saint-Denis). Ces deux trentenaires engagés à faire émerger de nouvelles idées à gauche sont des visages de l'Institut Rousseau, think tank qui se veut "le laboratoire de la reconstruction écologique et sociale". Ils incarnent l'avenir d'un programme commun possible à gauche.