Les mots d’adieu publiés par Aurélien sur ses réseaux sociaux, juste avant qu’il ne se suicide, ont immédiatement créé un séisme au-delà des frontières, comme un message universel. Sa parole bienveillante et fédératrice, ensemençant l’amour dans toutes les langues du monde, est aujourd’hui prolongée par son frère dans ce récit comme un combat.
Épauler des toxicomanes, des jeunes qui peinent à assumer leur sexualité, des parents perdus ou endeuillés est devenu un devoir peut-être illusoire mais obsessionnel dans cette écriture précipitée pour que chaque mot soit puisé dans le vif de l’instant. Ne rien oublier. Raconter urgemment à deux, le disparu et son restant, que la vie est belle même écourtée. On rit, on pleure, on vit, on meurt.
Un témoignage bouleversant qui livre avec beaucoup de poésie et de franchise toutes les larmes mais aussi les fureurs, regrets et même les rires du deuil d’un être aimé.