La fin de l’innocence.
Nous sommes en 1971. Diane a 12 ans et habite à la campagne avec sa mère. C’est une jeune fille fascinée par le monument aux morts du village qu’elle observe chaque jour depuis sa chambre… Harcelée à l’école, elle passe le plus clair de son temps à s’occuper toute seule jusqu’au jour où elle fait la rencontre d’un spectre. C’est Hadrien, son arrière-grand-père, un soldat de la Grande Guerre, mort pour la France en 1917 ! Diane est ravie d’avoir un ami, mais pour pouvoir reprendre forme Hadrien aura besoin de son aide … Enthousiaste, elle décide d’aider son bisaïeul à trouver le salut en recherchant la trace du soldat responsable de sa mort. Mais au fil des visites qui se succèdent, la santé de Diane se fragilise tandis qu’Hadrien semble récupérer toute sa force… Un jour, en allant voir Rose, sa grand-mère hémiplégique à l’hôpital Diane lui annonce qu’elle échange avec Hadrien. Mais Rose réagit très mal à cette nouvelle, ce qui perturbe Diane qui continue de perdre son énergie vitale au contact de cet ancêtre. Un camarade de classe pourra peut-être lui faire une confidence capitale… Confuse, Diane se tourne vers sa mère. Mais pourra-t-elle vraiment y trouver une consolation ?
Qui Laisse passer la lumière nous parle de la confiance entre enfant et adulte. S’appuyant sur un style graphique remarquable, le scénario nous interpelle tant sur le pouvoir libérateur de la parole et les secrets de famille que sur la résonance que peut avoir la tragédie d’une guerre sur les générations suivantes et les relations de confiance. Une lecture éclairée et pertinente.