Pour un juriste positiviste africain, faire des recherches sur l’avenir du modèle juridique privé français en Afrique Noire francophone peut paraître iconoclaste, voire curieux. Et pourtant, pareille œuvre réflexive est loin d’être isolée au regard des nombreuses études sur ladite problématique ; ce qui interroge l’originalité de la présente. L’occasion nous est offerte de faire remarquer que celle-ci, loin d’être un écrit de plus, se veut « large et profonde » pour reprendre les termes du Professeur Laurent GAMET, car abordant plusieurs thématiques chères aux spécialistes des sciences sociales (historiens, sociologues, comparatistes, philosophes, juristes) et économiques à savoir, entre autres, l’identité, la transplantation du droit, son effectivité, les nouvelles techniques de procréation, le statut de la femme, de l’enfant, la parenté, le patriarcat et le développement économique. Les références bibliographiques assez conséquentes se trouvant à la fin de l’ouvrage serviront, à coup sûr, d’aiguillon pour les universitaires, praticiens et étudiants.