Absentéisme, démissions, désengagement, les entreprises font face à une démobilisation sans précédent. Beaucoup y voient une crise du travail. Pourtant, il s’agit surtout d’une fracture entre les aspirations sociétales et les entreprises.
Celles-ci restent « jupitériennes » dans une société qui aspire à plus de démocratie et de liberté. Elles sont structurées par des chaînes de commandement quand c’est l’influence qui dirige les communautés. Elles imposent un lieu où l’on se réunit pour produire, alors qu’elles doivent construire un projet que l’on rallie pour s’accomplir.
Malgré leurs efforts pour se transformer, les entreprises deviennent ainsi anachroniques.
Olivier Bas analyse ces failles et nous montre, témoignages à l’appui, qu'une autre voie est possible : celle d’une entreprise plus « élastique » dans son fonctionnement, plus démocratique dans sa gouvernance, plus progressiste dans ses engagements.
Liberté, utilité, humanité, voilà la devise qui doit nous animer si nous voulons insuffler un mouvement d’avant-garde, un mouvement qui conduira les entreprises vers la prospérité.