« Trois choses sont nécessaires au salut de l’homme : la science de ce qu’il faut croire, la science de ce qu’il faut désirer, et la science de ce qu’il faut faire. Le symbole dans lequel nous sont enseignés les articles de foi nous apprend la première, l’oraison dominicale la seconde, et la loi la troisième. »
C’est par ces mots que saint Thomas d’Aquin commence son commentaire des deux préceptes de la charité et des dix commandements de la loi.
Il rappelle tout d’abord pourquoi la loi était nécessaire : parce que la loi du péché avait pris la place de la loi de la nature, et que celle-ci n’était plus accessible à l’homme. Jésus rappelle que la loi se résume à ces deux grands principes : « Tu aimeras Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit, et de toute ta force », et « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Ce sont là les deux principes de la charité.
Puis saint Thomas d’Aquin détaille et commente les 10 commandements. Chaque commentaire s’appuie sur l’Écriture. Il semble que le Docteur Angélique ne fait rien d’autre que de trouver la bonne citation de l’Écriture qui permet de comprendre ce qu’il explique.
Lorsqu’on lit saint Thomas d’Aquin, tout semble simple. En particulier, son introduction sur les deux principes de la charités est exceptionnelle.
Nous avons déjà proposé un commentaire du notre Père et de la salutation angélique. Avec ce deuxième ouvrage, nous proposons « la science de ce qu’il faut faire »