L’actualité du monde étant inquiétante, le premier numéro de l’année invite à tenter de percevoir ce qui peut rester inspirant. Gilles Vandepotten défend un type de journalisme qui met en avant des « solutions ». Ce « journalisme constructif » est porté par l’association « Reporters d’espoir ». Sans naïveté, il invite à prendre un peu de recul à l’égard du spectaculaire immédiat pour identifier les courants porteurs de renouveau.
Il n’en reste pas moins qu’il faut continuer à identifier les difficultés du monde actuel. Sur le plan international, Paul Valadier s’interroge sur l’état des instances qui sont supposées assurer l’ordre mondial. Après avoir joué dans l’après-guerre, un rôle pacificateur indéniable, elles semblent désormais bien impuissantes.
Sur le plan social, Nicolas Duvoux analyse une panne du rapport à l’avenir dans le monde populaire. Plus que le niveau de vie ou le taux de pauvreté, c’est trop souvent l’absence de projet qui est déterminant pour l’avenir d’une société.