Bangkok 2010. Leo et Nat, deux adolescents de quinze ans attachants et sensibles, sont abandonnés par leur famille et doivent se prostituer pour survivre. Ils ne se connaissent pas mais partagent la même passion : celle de la cuisine pour laquelle ils ont un don bien particulier.
Animés d’une détermination à toute épreuve, ils décident, lorsqu’ils se rencontrent, d’ouvrir ensemble un restaurant gastronomique avant d’avoir trente ans, tout en sachant que ce rêve a un prix.
Ils devront, pour qu’il se réalise, continuer à vivre de leurs charmes. À moins que le destin ne s’en mêle...
« J’ai fait la connaissance de Bangkok en 2007, et j’en suis tombée amoureuse à l’instant où je suis descendue de l’avion.
J’ai lu ensuite tous les romans qui me tombaient sous la main sur la capitale du Siam, et n’en suis pas revenue de l’image que les auteurs – tous des hommes – en donnaient. Ce qu’ils en disaient était sombre et bien souvent sordide. Parfois condescendant.
Eux et moi ne côtoyons pas les mêmes lieux, ni les mêmes gens, ou plus vraisemblablement nous ne les voyons pas avec les mêmes yeux.
Évidemment, il existe à n’en pas douter des œuvres d’auteurs(es) qui m’ont échappé et ce que j’en dis ne concerne que les romans que j’ai lus.
J’ajouterai que je ne parle pas ici des nombreux expats que j’ai croisés en Thaïlande au cours des années et dont certains sont devenus des amis. Ceux-là, pour la plupart, ont une belle image de la ville.
Pour moi Bangkok est une grande cité qui a bien sûr ses travers, mais largement compensés par un charme et une vitalité extraordinaires. Et j’aime par-dessus tout son odeur.
J’ai donc décidé de montrer ma propre vision de Bangkok, celle d’une femme écrivaine, à travers les aventures et mésaventures de deux adolescents, qui au fil du texte vont devenir de magnifiques jeunes adultes bangkokois.
Une vision où même si les dés sont pipés au départ, il y a toujours une façon de s’en sortir. Ici, grâce à la cuisine. Bon appétit ! »
Jackie Gill