« Le "poulbot" des cours de récréation qui tape dans le ballon joue autrement sa vie que l'adulte qui fait la queue en haut de l'Everest pour en rapporter un selfie. (...) La science du football s'accommode souvent mieux du mystère que rien ne dissout que de la cause qui éclaire tout ».
Fort d'une grande érudition, Stéphane Floccari n'en n'oublie pas pour autant les premiers émois de l'enfant qu'il fut en foulant la pelouse d'un terrain de football - ces émotions qui nous marquent pour la vie, nous constituent comme êtres sensibles, à la fois forts et fragiles. Pour ce philosophe incorpore, l'homo ludens qui réside en nous témoigne d'un insatiable appétit pour le jeu, pour ses aléas, ses coups de théâtre qui font basculer joueurs et supporters du fond du désespoir à la joie la plus extravagante.