Une nouvelle plasticité filmique
Cyril Lepot
Editeur: Editions L'Harmattan
Il est possible de construire une nouvelle théorie de la plasticité filmique en analysant les effets visuels émergeant du mouvement obtenu image par image, procédé élémentaire du stop motion. Le fondu d’image provoque la transformation, voire la transmutation, d’un matériau à travers la simulation de qualités et de comportements matériels.
Cette simulation est en étroit rapport avec une capacité cognitive investie par l’animateur : la visualisation mentale.
Considérer ce lien aussi bien que cette fiction de la matière invite à s’éloigner des interprétations métaphoriques puisant dans la science physique et des discours d’ordre vitaliste.