Avoir conscience, est-ce seulement se parler de ce que l’on fait ou aussi sentir qu’on le fait ? C’est à des questions comme celles-là, ainsi qu’à quelques autres, que l’on tente de répondre dans ce livre.
Pour cela, l’auteur prend appui sur la théorie de la communication esquissée par Bateson. Le subjectif s’y déduit de l’intersubjectif et le psychisme y apparaît comme un construit social.
En considérant l’émotion comme composante active de l’activité psychique, l’auteur propose une base théorique commune aux innombrables formes de psychothérapie que nous connaissons, actuelles et traditionnelles. Le chemin de l’unité passe par un retour aux acquis de la philosophie du langage et de la communication et une redéfinition des composantes de l’action humaine.