Depuis les années 1960, l’essor de certains pays, notamment en Asie, a contribué à masquer le faible développement de l’Amérique latine, voire le retard d’autres pays, comme l’Afrique subsaharienne. Aujourd’hui, plus d’un milliard d’habitants dans le monde vivent encore dans la pauvreté. Les acteurs politiques privilégient actuellement la mise en œuvre d’interventions au niveau des populations pauvres plutôt que des politiques macro-économiques et structurelles adaptées. François Bourguignon entreprend d’interroger le bien-fondé de ce choix, d’évaluer les savoirs acquis et d’identifier la nature des contraintes politiques dans le contexte de la mondialisation.